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Le col du Tourmalet

Une légende des Pyrénées

Le col du Tourmalet relie la vallée de l’Adour à celle du Gave de Pau (de Gavarnie). Son nom qui signifie « mauvais détour » annonce sans fards, la couleur de ce qui attend les cyclistes qui choisissent d’affronter le géant des Pyrénées.

 

Sur la route du Tour de France

Le col du Tourmalet est le col des superlatifs. Ce géant des Pyrénées est aussi le col le plus fréquenté par le Tour de France : 60 ascensions et 3 arrivées d’étapes.

Il a été le premier col de plus de 2 000 m franchi par les coureurs du Tour de France en 1910.

La sculpture, hommage à Octave Lapize, le premier coureur à franchir le col du Tourmalet sur le Tour en 1910, accueille les cyclistes au bout de leur effort. C’est aussi de cette histoire commune que témoigne la stèle, érigée en 2021, à la mémoire de Jacques Goddet, ancien directeur du Tour de France.

Fiche d'identité
  • Altitude de départ :  822 m
  • Altitude d’arrivée : 2 108 m
  • Dénivelé positif cumulé : 1 306 m
  • Distance : 16,9 km
  • Pente moyenne : 7,5 %
  • Niveau : difficile

Vous pourrez rencontrer des vaches dans les pâturages et parfois même sur la route : restez prudent.

L’altitude exigera de bien gérer son effort sur les derniers kilomètres du sommet, en particulier les jours de vent.

Au sommet, vue imprenable sur la vallée du Bastan du côté ouest et sur la vallée de Gripp à l’est.

Comptez environ 1h30 pour la montée.

Col très fréquenté par les cyclistes et les voitures. Prévoyez de partir tôt le matin.

 

Possibilité de se restaurer dans les deux auberges au sommet.

Bien préparer son ascension

De Saint-Lary, rejoindre Sainte-Marie-de-Campan (37,6 km) par le col d’Aspin. La montée démarre à 857 m et culmine à 2 115 m d’altitude. C’est en quelque sorte le toit des Pyrénées !

L’ascension depuis Sainte Marie de Campan est longue de 17,2 kilomètres à 7,37% de moyenne. Les 4 premiers kilomètres ne sont pas difficiles, ils s’effectuent en fond de vallée pour rejoindre le pied de la montagne. Après avoir traversé le hameau de Gripp, la pente se redresse et va grimper sur une pente soutenue mais régulière jusqu’à La Mongie. Cette partie passe sous plusieurs paravalanches dont le franchissement n’est pas des plus agréables, le bruit des automobiles résonant contre les parois. A La Mongie, on entre dans des alpages jusqu’au col, la vue se dégage et permet d’apprécier le paysage. La montée est plutôt tranquille jusqu’au paravalanche mais cela se corse ensuite à l’approche de La Mongie.

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